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sábado, 27 de junio de 2020

Prince et Princesse - C'est l'heure des contes... illustrés


Drottningholm, près de Stockholm, Suède




C'est l'heure des contes à Saint-Remy de Provence revient,

Grâce au travail de l'association "C'est l'heure des contes". 
Deux fois par semaine du 2 Juin au 14 Juillet,
Téléchargez, contez, partez et voyagez dans la féérie des contes d'ici et d'ailleurs.


Que nous réserve la "Reine des Neiges" cette fois-ci ? 
Il sera question de "Prince et Princesse" car ... que ... est devenu prince !



C’est l’heure des contes ….illustrés

La Reine des Neiges 
Quatrième Histoire : Prince et Princesse 

Hans Christian Andersen 

Traducteur inconnu

Philippe Schumacher (édition)

(A partir de 6 ans – 16’20’)


- Est-ce qu’il habite chez une princesse ?

Oui, écoute, ...

...

Dans ce royaume où nous sommes habite une princesse d’une intelligence extraordinaire, mais il est vrai qu’elle a lu tous les journaux qui existent au monde (elle a tout oublié du reste), tellement elle est intelligente.



L’autre jour qu’elle était assise sur le trône – ce n’est pas si amusant d’après ce qu’on dit – elle se mit à fredonner une chanson : « Pourquoi ne pas me marier ? » - Tiens cela me donne une idée ! s’écria-t-elle.

Et elle eut envie de se marier, mais elle voulait un mari capable de répondre avec esprit quand on lui parlait, un mari qui ne se contenterait pas d’avoir l’air distingué – car c’est très ennuyeux.

Elle convoqua toutes les dames de la cour et lorsqu’elles eurent entendu de quoi il en retournait, elles furent enchantées. - Cà, çà me plait, dirent-elles, j’y avais déjà pensé.

Chaque mot que je dis est la pure vérité. J'ai une fiancée qui se promène librement dans le château, c’est elle qui m’a tout raconté.





Tout de suite les journaux parurent avec une bordure de cœurs et l’initiale de la princesse.

On y lisait que tout jeune homme de bonne apparence pouvait monter au château et parler à la princesse et, celui qui lui parlerait de façon à ce que l’on comprenne tout de suite qu’il était bien à sa place dans un château, que celui enfin qui parlerait le mieux, la princesse le prendrait pour époux.

Oui ! oui ! tu peux me croire, c’est aussi vrai que me voilà !

Les gens accouraient , quelle foule, quelle presse, mais sans succès le premier, ni le second jour.
- Ils parlaient tous facilement dans la rue, mais quand ils avaient dépassé les grilles du palais, vu les gardes en uniformes brodés d’argent, les laquais en livrée d’or sur les escaliers et les grands salons illuminés, - ils étaient tous déconcertés, ils se tenaient devant le trône où la princesse était assise et ne savaient que dire sinon répéter le dernier mot qu’elle avait prononcé, - et çà elle ne se souciait nullement de l’entendre répéter.

On eût dit que tous ces prétendants avaient avaler du tabac à priser et étaient tombés en léthargie – jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dehors, dans la rue, alors ils retrouvaient la parole.

Il y avait queue depuis les portes de la ville jusqu’au château, je l’ai vu moi-même.


Quand ils arrivaient au château, ils avaient faim et soif mais on ne leur offrait même pas un verre d’eau tiède.

Les plus avisés avaient bien apporté des tartines, mais ils ne partageaient pas avec leurs voisins, ils pensaient :
- S’il a l’air affamé, la princesse ne le prendra pas.

- Mais...  Était-il devant tous ces gens-là ?

- Patience, patience, nous y sommes.

- Le troisième jour arriva un petit personnage, sans cheval ni voiture. Il monta d’un pas décidé jusqu’au château, ses yeux brillaient, il avait de beaux cheveux longs, mais ses vêtements étaient bien pauvres.

Il avait un petit sac sur le dos.




Ma fiancée m’a dit que lorsqu’il entra par le grand portail, qu’il vit les gardes en uniforme brodés d’argent, les laquais des escaliers vêtus d’or, il ne fut pas du tout intimidé, il les salua en disant :
- Comme cela doit être ennuyeux de rester sur l’escalier, j’aime mieux entrer.

Les salons étaient brillamment illuminés, les Conseillers particuliers et les Excellences marchaient pieds nus et portaient des plats en or, c’était quelque chose de très imposant.

Il avait des souliers qui craquaient très fort, mais il ne se laissa pas impressionner.

Oui, pour craquer, ils craquaient, mais, plein d’assurance il avança jusque devant la princesse qui était assise sur une perle grande comme une roue de rouet.

Toutes les dames de la cour avec leurs servantes et les servantes de leurs servantes, et tous les chevaliers avec leurs serviteurs et les serviteurs de leurs serviteurs, qui eux-mêmes avaient droit à un petit valet, se tenaient debout tout autour, et plus ils étaient près de la porte, plus ils avaient l’air fier. Le valet du domestique du premier serviteur qui se promène toujours en pantoufles, on ose à peine le regarder tellement il a l’air fier, debout dans la porte.


- Çà doit être affreux. Mais est-ce-que le petit personnage a tout de même eu la princesse ?

- Il a, paraît-il, parlé aussi bien que je parle dans ma langue, c’est ma fiancée qui me l’a dit.
Il était décidé et charmant, il n’était pas du tout venu en prétendant, mais seulement pour juger de l’intelligence de la princesse, et il la trouva remarquable…et elle le trouva très bien aussi.

- Oh ! conduis-... au château…

- C’est vite dit, mais comment ? ...  il faut bien que je ... dise qu’un... ne peut pas entrer là régulièrement.
 - Si, j’irai, ... Quand ... là, il sortira ...
- Attends moi là près de l’escalier ! Elle secoua le tête et s’envola.

Il faisait nuit noire quand ... revient.

Ma fiancée te fais dire mille choses et voici pour ... un petit pain qu’elle a pris à la cuisine. Ils ont assez de pain là-dedans ...
- Il est impossible que tu entres au château – ... – les gardes en argent et les laquais en or ne le permettraient pas, mais ..., tu vas tout de même y aller.
- Ma fiancée connaît un petit escalier dérobé qui conduit à la chambre à coucher et elle sait où elle peut en prendre la clé.

Alors ... s’en allèrent dans le jardin, dans les grandes allées où les feuilles tombaient l’une après l’autre, puis au château où les lumières s’éteignaient l’une après l’autre et ... conduisit ... jusqu’à une petite porte de derrière qui était entrebâillée.




Les voilà dans l’escalier où brûlait une petite lampe sur un buffet, au milieu du parquet se tenait ...

...

- Voulez-vous tenir la lampe, je marcherai devant. Nous irons tout droit, ici nous ne rencontrerons personne ;
- Il me semble que quelqu’un marche juste derrière nous.

Quelque chose passa près d’eux en bruissant, sur les murs glissaient des ombres : chevaux aux crinières flottantes et aux jambes fines, jeunes chasseurs, cavaliers et cavalières.

- Rêves que tout cela. Ils viennent seulement orienter vers la chasse les rêves de nos princes, nous pourrons d’autant mieux les contempler dans leur lit.
- Mais autre chose : si vous entrez en grâce et prenez de l’importance ici, vous montrerez-vous reconnaissante ?

Ils entrèrent dans la première salle tendue de satin rose à grandes fleurs, les rêves les avaient dépassés et couraient si vite que ... ne put apercevoir les hauts personnages.

Les salles se succédaient, l’une plus belle que l’autre, on en était impressionné…et ils arrivèrent à la chambre à coucher.

Le plafond ressemblait à un grand palmier aux feuilles de verre précieux, et au milieu du parquet se trouvaient, accrochés à une tige d’or, deux lits qui ressemblaient à des lis, l’un était blanc et la princesse y était couchée, l’autre était rouge et c’est dans celui-là que ...

... écarta quelques pétales rouges et aperçut une nuque brune.
Les rêves à cheval bruissaient dans la chambre.
Il s’éveilla, tourna la tête vers ...

Le prince ne lui ressemblait que par la nuque, mais il était jeune et beau.

...

- Pauvre petite, s’exclamèrent le prince et la princesse.

Ils louèrent grandement les ..., déclarant qu’ils n’étaient pas du tout fâchés mais qu’ils ne devaient tout de même pas recommencer. Cependant ils voulaient leur donner une récompense.
- Voulez-vous ... librement ? demanda la princesse, ou voulez-vous avoir la charge de ... de la cour, ayant droit à tous les déchets de la cuisine ?

Les deux ... firent la révérence et demandèrent une charge fixe ; ....

Le prince se leva de son lit et permit à ... d’y dormir. Il ne pouvait vraiment faire plus.

...

« Comme il y a des êtres humains ... qui sont bons. »

Le lendemain, on ... vêtit de la tête au pied de soie et de velours, ... fut invitée à rester au château et à couler des jours heureux mais ... demanda seulement une petite voiture attelée d’un cheval et une paire de bottines. ... voulait repartir de par le monde ....

On lui donna de petites bottines et un manchon, on l’habilla à ravir et au moment de partir, un carrosse d’or pur attendait devant la porte.

Les armes du prince et de la princesse y brillaient, cocher, domestiques et postillons – car il y avait aussi des postillons – portaient des livrées brodées de couronnes d’or.



Le prince et la princesse ... firent eux-mêmes monter en voiture et ... souhaitèrent bonne chance.

...



Le carrosse était bourré de craquelins sucrés, de fruits et de pains d’épice.

- Adieu ! Adieu ! criaient le prince et la princesse.

... les premières lieues passèrent aussi, ...

... aussi longtemps que fut en vue la voiture qui rayonnait comme le soleil lui-même.




SUR LES ILLUSTRATIONS QUI J'AI CHOISI

  • La jeune lectrice vient du livre "Frauen, die lesen, sind gefährlich."
  • L'initiale est celle de J.S. Bach.
  • Le château est toujours Drottningholm, en Suède.
  • Le carrosse doré appartient aussi à la Couronne suédoise.
  • Les tarots sont de l'Aquarian Tarot.
  • L'illustration qui montre le petit personnage en entrant dans la salle du trône et en avançant jusque devant la princesse est "At the Court" de Christian Birmingham.
  • Les pains d'épice sont d'une photo faite en Bavière.
Merci beaucoup!

Bientôt je vais détailler ce qui passe au carosse et à cocher, domestique et postillons... ça sera après vendredi prochain, le 3 juillet!

viernes, 27 de diciembre de 2019

HISTORIA CUARTA. EL PRÍNCIPE Y LA PRINCESA.

He aquí la traducción más antigua del cuarto episodio de La Reina de las Nieves (LRldN4 - TSQ4) que se ha hecho al castellano.


LAS HADAS Y SUS HECHIZOS.
CUENTOS ALEMANES POR HANS CHRISTIAN ANDERSEN.

CUENTO OCTAVO, DIVIDIDO EN VARIAS HISTORIAS.


(PUBLICADA EN LA PRENSA ESPAÑOLA EN OTOÑO DE 1860 - TRADUCTOR DESCONOCIDO, DE UNA VERSIÓN ALEMANA)


LA REINA DE LA NIEVE.

HISTORIA CUARTA.

EL PRÍNCIPE Y LA PRINCESA.



Escucha, y juzga por tí. En el reino
en que estamos, y no muy distante de estos sitios vive una
princesa de mucho talento, que ha leído y olvidado cuanto
escriben los periódicos de todo el mundo, ¡tan sabia es!
Hace algún tiempo, hallándose sentada en su trono—lo
cual, según dicen, no es cosa siempre desnuda de sinsabo-
res,—y sintiéndose muy triste, principió á cantar aquella
canción que dice:

Mas, ¿por qué no me caso?

De repente interrumpiendo el canto dijo para sí: «en
efecto, ¿por qué no me he de casar?» Dicho y hecho, re-
solvió casarse cuanto antes; pero no quería hacerlo sino con
un hombre que supiese contestar cuando se le hablase, y no
con un estafermo que estuviese allá en su corte, como mos-
trador de tienda, acicalado y bien puesto, sin decir esta
boca es mía; porque esto le habría de ser a ella muy fasti-
dioso. No tardaron los diarios del país en publicar una her-
mosa litografía, en que habla pintado un corazón que echaba
llamas, y tenia debajo las iniciales de la princesa. Al pie de
la litografía había un anuncio, en que se convidaba a todos
los jóvenes de buena apariencia, y que no fuesen tontos, a
pasar al palacio, en donde serian todos indistintamente
bien acogidos, y uno de ellos en particular, el que mejor
hablase, electo para esposo de la princesa. Apenas se hubo
publicado el anuncio, cuando comenzaron a llover de todas
partes mozos bien parecidos, que como en enjambres acu-
dían presurosos al palacio, aspirando al honor del princi-
pado y a la mano de la hermosa señora. Durante los dos pri-
meros días se presentaron a millares; pero por mas que
todos ellos hablaban mucho, antes de entrar en la corte,
apenas se encontraban en el salón de recibo, y sobre todo
en presencia de la princesa, se callaban como mudos,o
cuando más, tartamudeaban una necedad. Muchos de ellos
no hacían mas que repetir la ultima palabra de cada perío-
do que decía la princesa, lo cual no era para esta señora
cosa muy agradable. No parecía sino que cuantos allí en-
traban habían tomado un narcótico, cuya soporífera virtud
les enmudecía hasta que volvían a salir de palacio. La prin-
cesa iba ya perdiendo toda esperanza de dar con lo que bus-
caba. Pero al tercer día, entre la turbamulta de jóvenes es-
túpidos y presuntuosos que asaltaban el pórtico y las esca-
leras del palacio se presentó un muchacho de porte galán,
despejado y vivaracho, con unos ojos que despedían cente-
llas. Venía a pie y estaba pobremente vestido.

... Cuanto ... he contado me ha sido referido por ..., mi enamorada, la cual vive siempre en las cerca-
nías del palacio, a cuyas ventanas se asoma a todas horas
por verlo que anda por allá dentro. Ella es la que me ha
dicho que cuando aquel mocito llegó y vio tantos corte-
sanos reunidos a la entrada del palacio, sin amedrentarse
lo mas mínimo manifestó que estaba cansado y que no que-
ría esperarse en las escaleras; por lo cual sin más rodeos se
coló en los salones, y llegó al punto hasta donde se hallaba
la princesa sentada en un trono hecho de una sola concha
de perla. Al lado de la princesa estaban todas sus donce-
llas, y las doncellas de sus doncellas, y todos sus cortesanos
y los cortesanos de sus cortesanos, cada uno de los cuales
llevaba un paje que estaba de pie detrás de él. Y a pesar de
esto el muchacho no tembló; que no fue poco; pues con di-
ficultad podía uno atreverse a mirar cara a cara a uno de
los pajes de los cortesanos; tan erguidos andaban y ufanos
del rico traje que llevaban y, de la alta jerarquía que, como
criados de tan altos personajes, les era concedida.
—¡Esto debe ser espantoso!—,...; ¿pero
al fin obtuvo la mano de la princesa?
—También yo hubiera podido obtenerla, si no hubiese
estado comprometido con otros amores; pues me dice mi
querida, que aun hablo yo mejor cuando le digo galanteos
de lo que habló el muchacho a la princesa, aunque habló
mucho y bien. No había ido allá con intención de enamo-
rarla, sino por mera curiosidad; mas como donde menos se
piensa salta la liebre, él y ella quedaron prendados uno de
otro.
¿... lleván-
do... hasta dentro del palacio,  ...?
—Cosa es esta mas fácil de decir que de hacer. No obs-
tante, yo iré a ver a mi ... que es de buen consejo, y
por complacerme hará todo cuanto buenamente pueda ha-
cerse. Espéra... aquí que pronto vuelvo.
Era ya noche cuando ... regresó y dijo:—Mi ena-
morada ... saluda y ... manda esta llave que se ha podido
procurar. Con ella abrirás una puerta escusada, que condu-
ce a los aposentos interiores de la princesa. Además, ...
manda este pedazo de pan y queso, que cogió de la cocina
en un momento en que unos lacayos estaban diciendo re-
quiebros a la cocinera. Come este poco de cena; ..., y luego ven conmigo; yo ... guiaré hasta
los jardines del palacio.
... cenó, y ambos emprendieron su viaje.
Pronto llegaron a una de la puertas del palacio que da-
ba al jardín.
—... Ven conmigo; que yo haré que veas a
ese mozo que deseas conocer. Toma esta lámpara y sígue-
me, que yo ... guiaré.
—Parece que alguien viene detrás de nosotros—...
—No temas. No son sino ensueños que vienen a traer
pensamientos de caza a la mente de los príncipes. Todas
esas imágenes de caballos y galgos, que corren veloces;
todo ese séquito de damas y caballeros armados de lanzas y
arpones tendrán todavía mas ocupada la fantasía del prín-
cipe y de la princesa, y su sueño será más profundo. Así
podrás observarles con mas seguridad.
Llegaron en esto a una sala adornada con colgaduras de
damasco amarillo y bordados de oro. Pasaron a otra, no me-
nos brillante, y a otra luego, y así de sala en sala, todas
magníficamente adornadas, llegaron al aposento en donde
dormían los príncipes, y al cual habían ya llegado de an-
temano los ensueños que ... había visto al entrar en el
palacio.
Era el techo de una hoja de palma engastada con otras
hojas del más precioso cristal. En medio del aposento había
dos ricas camas, sobre las cuales colgaba un holgado pa-
bellón de tela de oro recamado de plata. La en que dormía
la princesa era blanca. La otra encarnada. A esta ... Apartó las
colgaduras encarnadas y descubrió una cabeza, de tez tri-
gueña.
...—los ensue-
ños que andaban a caballo por encima de la cama se aleja-
ron al brillo de la luz,—el hombre se despertó; volvió la
cabeza; ...
La princesa se despertó también; asomó la cabeza por
entre las colgaduras blancas; preguntó qué había ocurrido
...
Los príncipes oyeron con sumo interés la conmovedora
relación .... Se compadecieron de ...; trataron de
consolar... y alabaron la bondad de....
Abrieron la ventana para que entrase ... que andaba
por el jardín, y cuando hubo entrado, la princesa se dirigió
a aquella fiel pareja de enamorados y les dijo:
—¿Queréis que os deje vuestra libertad, o preferís ser
... de la corte con derecho a todos los residuos de las
cocinas del palacio?
Los dos ... hicieron una reverencia y suplicaron
a la princesa que les permitiese aceptar el honor de ...
de la corte; pues no siempre habrían de ser jóvenes y pen-
saban que les convenía tener seguro un sueldo fijo para la
vejez. Así les fué concedido.
El principe se levantó de la cama e hizo traer una es-.
pléndida colación para ....
Esta se acostó en un sofá del mismo aposento y tan
pronto se quedó dormida. Volvieron los ensueños a recorrer
todo el cuarto en diversas y variadas formas, ....
Los príncipes hicieron vestir a su inocente huésped un
rico traje de seda y le ofrecieron guardarla en el palacio;
pero ... solo pidió que ... habilitasen con todo lo necesario
para ir en busca ....
En efecto, los príncipes le dieron bolas forradas de pie-
les y un manguito. ... abriga-
ron bien y ... llevaron hasta la
puerta del palacio en donde en-
contró preparado un coche todo
de oro con su cochero y lacayos,
quienes llevaban coronas dora-
das en la cabeza. Los príncipes
mismos le dieron la mano para
subir... al carruaje, y ...,
que ya se había casado con su
enamorada tan pronto como fué
empleado de la corte, ... acom-
pañó por espacio de unas tres
millas, sentado en el pescante
con el cochero, pues creyó que
no debía ya rebajar su dignidad
yendo detrás del carruaje como
lacayo. ... se mantuvo
de pié en la portezuela del co-
che ; pero tuvo que volverse
muy pronto, pues padecía de
fuertes dolores de cabeza desde
que gozaba de sueldo fijo.
El coche, bien provisto de
manjares y dulces y bizcochos,
echó a rodar con la velocidad
del viento.



HISTORIA QUINTA.
LA LADRONZUELA.
Pasaba el coche a través de
una densa selva; pero alumbraba
el camino por donde atravesaba,
tal era el brillo que despedía.
—¡Es de oro! ¡Todo de oro!—
gritaron unos ladrones saliendo
precipitadamente de su madri-
guera: y corriendo hacia el car-
ruaje detuvieron a los caballos
y mataron al cochero y a los
lacayos.
...
La ladronzuela se empeñó en seguida en que había de dar un paseo en coche. Y no hubo más sino satisfacer su capricho. Llevóse consigo ....
...
En esto paró el coche y entraron en el patio de un castillo medio arruinado, lleno de grietas y rendijas en todas las paredes, desde el suelo hasta el tejado. De agujero en agujero volaban los cuervos y las cornejas, y en el suelo había tendidos y en continuo movimiento muchos perros de presa de monstruoso tamaño, aunque no ladraban porque no les era permitido. 
En una sala antigua, sucia y ennegrecida por el humo ardía un fuego animado sobre unas piedras que había en el suelo. El humo subía hacia el techo y buscaba salida por donde podía. En un gran caldero hervía una abundosa cantidad de sopa, y en varios asadores se estaban asando conejos, liebres y venados.
... 


HISTORIA SÉPTIMA Y ÚLTIMA.
DEL CASTILLO DE LA REINA DE LA NIEVE
Y DE LO QUE EN ÉL PASÓ

y las selvas estaban cuajadas de retoños,
y de una de ellas salió de pronto un hermoso caballo (al
cual ... conoció por uno de los que tiraban ... coche
de oro) y montada en él una muchacha, con gorro encarna-
do y pistolas en la cintura. Era la ladronzuela, que cansa-
da de estarse en casa había resuelto salir a viajar por los
climas del Norte y después a alguna otra parte del globo.
... le
pidió noticias del príncipe y la princesa.
—Están viajando por tierras extranjeras.





GICES.XIX ---- COMENTARIOS


El GRUPO DE INVESTIGACIÓN DEL CUENTO ESPAÑOL DEL SIGLO XIX (GICES XIX) se consti tuyó en 1999 gracias a una ayuda para grupos emergentes de la Universitat Autònoma de Barcelona y ha seguido su andadura mediante varios proyectos de investigación otorgados por el Ministerio de Ciencia y Tecnología o el Ministerio de Educación y Ciencia. Es un equipo inte grado por historiadores de la literatura española en el que participan investigadores de la Universitat de Lleida y la Universitat de Barcelona.


Título Original:«Die Schneekönigin» (es una traducción del alemán, indirecta)

Traductor desconocido

Resumen:

... ya que, un joven ..., había contraído matrimonio con la princesa del reino y ahora vivía junto a ella en su castillo. ... a introducirse en el castillo, llegando a los aposentos de la pareja real, pero al acercarse al joven príncipe que dormía, .... ... frente a la princesa y su príncipe, quienes escucharon conmovidos la historia .... Emocionados, premiaron la ayuda ... y consolaron ... ofreciéndole unas botas, unos guantes y una carroza de oro que la llevaría a donde necesitara. En su búsqueda, unos bandoleros se interesaron por el hermoso carruaje ... y la atacaron. ....



Temas, motivos y tipos:.... Viaje maravilloso.


Aspectos formales:Se trata de un cuento formado por siete capítulos (que llevan por título ..., «El príncipe y la princesa», «La ladronzuela», ... y «Del castillo de la reina de la nieve y de lo que en él pasó») y publicado en cinco entregas. El narrador de la historia es omnisciente, sin intervenir en ningún momento en el relato ya sea para participar o dar a conocer una opinión propia. Su única labor es dar a conocer los pensamientos y diálogos ... así como de los diversos personajes que aparecen e intervienen en sus aventuras.

El tiempo es lineal, determinado por el paso de las estaciones que señalan el inicio y final del relato con la llegada de la primavera, por lo que se deduce que la historia transcurre a lo largo de un año. En lo que respecta al espacio, este es sencillo, puesto que se sitúa a los personajes en multitud de situaciones distintas: ... el reino ficticio del príncipe y la princesa… ....


Observaciones:«La reina de la nieve» es el octavo cuento de la colección que tradujo El Mundo Pintoresco entre el 29 de julio y el 21 de octubre de 1860 bajo el título Las hadas y sus hechizos. Cuentos alemanes por Hans Christian Andersen. (La traducción, indirecta del alemán y obra de traductor anónimo, data de octubre de ese año)

Clasificación genérica: Folclórico. Maravilloso.
Carla Ribera