Maître corbeau dans tous ses états
Le corbeau et le renard fait partie des dix plus célèbres poèmes de la langue française. Je place son auteur, Jean de La Fontaine, à égalité avec Victor Hugo dans le Panthéon de la littérature.Les pastiches et parodies qui suivent se veulent à la fois hommages affectueux et exercices de styles. On se reportera, pour l'original au magnifique site réalisé par un passionné de La Fontaine, Jean-Marie Bassetti.
1 Verlan
Le Beaucor et le Nareu (Ange Edal Tainefon)
Tremai Beaucor, sur un brare chéper,
Naite en son quaib un magefro.
Tremai Nareu, par l'eurdo chéallé,
Lui tint à peu près ce gagelan :
"Hé ! jourbon, sieurmo du Beaucor.
Que vous êtes lijo! que vous me blessan beau !
Sans tirmen, si votre magera
Se rapporte à votre mageplu,
Vous êtes le Nixphé des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Beaucor ne se sent pas de joie ;
Et pour traimon sa belle voix,
Il ouvre un large quaib, laisse béton sa proie.
Le Nareu s'en saisit, et dit : "Mon bon sieurmo,
Apprenez que tout teurfla
Vit aux pensedé de celui qui t'écoule :
Cette sonle vaut bien un magefro, sans doute. "
Le Beaucor, honteux et fucon,
Raju, mais un tard peu, qu'on ne l'y prendrait plus.
Tremai Beaucor, sur un brare chéper,
Naite en son quaib un magefro.
Tremai Nareu, par l'eurdo chéallé,
Lui tint à peu près ce gagelan :
"Hé ! jourbon, sieurmo du Beaucor.
Que vous êtes lijo! que vous me blessan beau !
Sans tirmen, si votre magera
Se rapporte à votre mageplu,
Vous êtes le Nixphé des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Beaucor ne se sent pas de joie ;
Et pour traimon sa belle voix,
Il ouvre un large quaib, laisse béton sa proie.
Le Nareu s'en saisit, et dit : "Mon bon sieurmo,
Apprenez que tout teurfla
Vit aux pensedé de celui qui t'écoule :
Cette sonle vaut bien un magefro, sans doute. "
Le Beaucor, honteux et fucon,
Raju, mais un tard peu, qu'on ne l'y prendrait plus.
2 Contrepet
Le rebeau et le cornard (Jayne de la Fontan)
Maitre cornard sur un chèbre perbeau
Tenait dans son mage un becfro
Maitre rebeau par l'odeur allénard
Lui tint à l'engrais ce peupage
Eh joursieur Monbon du beau corps
Que vous êtes logé, que vous me sens beau bli
M'en sentir si votre marrage ressemble à votre plumage
Vous êtes les inox des bêtes de ces fois
A ces mots le Cornard ne se soit pas de Jean ;
Et pour voirer sa belle montre,
Il ouvre un barge lec, laisse béton sa proie.
Le Rebond s'en saisit, et dit : "Mon art Monsieur,
Apprenez que t'heures flat tout
Vent aux dépits de célou qui le cuite :
Cette leçon vient beau un fromage, sous Dante. "
Le Corps fut , honteux con et beau,
Juta mais un peu rare, qu'on ne l'y prendrait plus.
Maitre cornard sur un chèbre perbeau
Tenait dans son mage un becfro
Maitre rebeau par l'odeur allénard
Lui tint à l'engrais ce peupage
Eh joursieur Monbon du beau corps
Que vous êtes logé, que vous me sens beau bli
M'en sentir si votre marrage ressemble à votre plumage
Vous êtes les inox des bêtes de ces fois
A ces mots le Cornard ne se soit pas de Jean ;
Et pour voirer sa belle montre,
Il ouvre un barge lec, laisse béton sa proie.
Le Rebond s'en saisit, et dit : "Mon art Monsieur,
Apprenez que t'heures flat tout
Vent aux dépits de célou qui le cuite :
Cette leçon vient beau un fromage, sous Dante. "
Le Corps fut , honteux con et beau,
Juta mais un peu rare, qu'on ne l'y prendrait plus.
3 Isovocalisme en e ( AZ - mai 1999 )
Le merle et le fennec (Gens des légendes)
Mère Merle, en chêne perché,
Serre en bec le Selles
Père Fennec, les sens tentés,
Célèbre et encense :" Respects, Mère Merle.
Très sélecte et svelte, et belle !
Tes lèvres et tes pennes,
Engendre le rêve des bêtes
En ces mélèzes et en ces frênes"
Mère Merle se sent en fête ;
Et perd le sens, écervelée
Elle se penche et le chèvre descend.
Le Fennec prend en ses dents, et égrène : "Révérences, Merle,
Je me délecte et dépends des benêts :
Cette lèche-fesse est le dessert certes. "
Le Merle, berné et blessé,
Peste en serments de regrets éternels.
Mère Merle, en chêne perché,
Serre en bec le Selles
Père Fennec, les sens tentés,
Célèbre et encense :" Respects, Mère Merle.
Très sélecte et svelte, et belle !
Tes lèvres et tes pennes,
Engendre le rêve des bêtes
En ces mélèzes et en ces frênes"
Mère Merle se sent en fête ;
Et perd le sens, écervelée
Elle se penche et le chèvre descend.
Le Fennec prend en ses dents, et égrène : "Révérences, Merle,
Je me délecte et dépends des benêts :
Cette lèche-fesse est le dessert certes. "
Le Merle, berné et blessé,
Peste en serments de regrets éternels.
3 bis Le merle et le fennec (GEF - octobre 1998.)
Messer le Merle, en ce verger perché,
En bec préserve ce chester.
Messer Fennec, de l'essence éméché,
Le hèle en ces termes de frère :
"Mes révérences, Père Merle.
Bel éphèbe céleste ! Esthète ! Gente perle !
Je ne mens : tes vers, tes ensembles,
Tes chères pennes se ressemblent.
Je te vénère en chef et en elfe des bêtes."
De tels encensements mettent le Merle en fête;
Se présente cette vedette :
Le bec enflé se fend et le chester s'éjecte.
Le Fennec le reprend, et jette : "Excellent Père,
Le secret est très sévère :
Le lèche-fesses des benêts se sert.
Je vends cette pensée en termes de chester."
Le Merle, hébété et gêné,
Se rend le lent serment de n'être re-berné.
En bec préserve ce chester.
Messer Fennec, de l'essence éméché,
Le hèle en ces termes de frère :
"Mes révérences, Père Merle.
Bel éphèbe céleste ! Esthète ! Gente perle !
Je ne mens : tes vers, tes ensembles,
Tes chères pennes se ressemblent.
Je te vénère en chef et en elfe des bêtes."
De tels encensements mettent le Merle en fête;
Se présente cette vedette :
Le bec enflé se fend et le chester s'éjecte.
Le Fennec le reprend, et jette : "Excellent Père,
Le secret est très sévère :
Le lèche-fesses des benêts se sert.
Je vends cette pensée en termes de chester."
Le Merle, hébété et gêné,
Se rend le lent serment de n'être re-berné.
3 bis Le merle et le fennec (GEF - octobre 1998.)
Messer le Merle, en ce verger perché,
En bec préserve ce chester.
Messer Fennec, de l'essence éméché,
Le hèle en ces termes de frère :
"Mes révérences, Père Merle.
Bel éphèbe céleste ! Esthète ! Gente perle !
Je ne mens : tes vers, tes ensembles,
Tes chères pennes se ressemblent.
Je te vénère en chef et en elfe des bêtes."
De tels encensements mettent le Merle en fête;
Se présente cette vedette :
Le bec enflé se fend et le chester s'éjecte.
Le Fennec le reprend, et jette : "Excellent Père,
Le secret est très sévère :
Le lèche-fesses des benêts se sert.
Je vends cette pensée en termes de chester."
Le Merle, hébété et gêné,
Se rend le lent serment de n'être re-berné.
En bec préserve ce chester.
Messer Fennec, de l'essence éméché,
Le hèle en ces termes de frère :
"Mes révérences, Père Merle.
Bel éphèbe céleste ! Esthète ! Gente perle !
Je ne mens : tes vers, tes ensembles,
Tes chères pennes se ressemblent.
Je te vénère en chef et en elfe des bêtes."
De tels encensements mettent le Merle en fête;
Se présente cette vedette :
Le bec enflé se fend et le chester s'éjecte.
Le Fennec le reprend, et jette : "Excellent Père,
Le secret est très sévère :
Le lèche-fesses des benêts se sert.
Je vends cette pensée en termes de chester."
Le Merle, hébété et gêné,
Se rend le lent serment de n'être re-berné.
3 quater Ganga and chacal (Pascal Kaeser novembre 1998)
Agha Ganga dans catalpa
Agrafa par clap cantal gras.
Agha Chacal, captant santal,
Lâcha flagrant bla-bla bancal :
"Ah ! Salam, grand radjah Ganga.
Caramba ! Pas mal ! Charmant gars !
Sans fard, dans cas chant d'apparat
Valant falbalas d'Alhambra,
T'as Brahma dans sang, as flambant !"
Galant bla-bla ! Ganga, bavant,
Campant La Callas dans "Martha",
Cracha l'astral cantal par-là.
Chacal, l'attrapant, jacassa :
"Bah, fada ! Charlatan gagna,
Car flatta fat, canard vantard.
Va savant... sans cantal d'Allah !"
Agha Ganga, hagard, blafard,
Sacra : - Pas ça à la Scala !
Agrafa par clap cantal gras.
Agha Chacal, captant santal,
Lâcha flagrant bla-bla bancal :
"Ah ! Salam, grand radjah Ganga.
Caramba ! Pas mal ! Charmant gars !
Sans fard, dans cas chant d'apparat
Valant falbalas d'Alhambra,
T'as Brahma dans sang, as flambant !"
Galant bla-bla ! Ganga, bavant,
Campant La Callas dans "Martha",
Cracha l'astral cantal par-là.
Chacal, l'attrapant, jacassa :
"Bah, fada ! Charlatan gagna,
Car flatta fat, canard vantard.
Va savant... sans cantal d'Allah !"
Agha Ganga, hagard, blafard,
Sacra : - Pas ça à la Scala !
4 Raccourcis
Corbeau-Renard (J. de LAF)
Corbeau, fromage
Renard, langage :
Beau, si ramage égale plumage,
Vous Phénix
Corbeau joie ; ouvre bec, fromage tombe.
Renard prend ; moralise
Corbeau Grosjean
Clean Amen
Corbeau, fromage
Renard, langage :
Beau, si ramage égale plumage,
Vous Phénix
Corbeau joie ; ouvre bec, fromage tombe.
Renard prend ; moralise
Corbeau Grosjean
Clean Amen
5 Abrégé
Le cornard (Jean-ne)(coupe éclair, coupe claire)
Cornard, sur un archet,
Jura, mais tard, que plus on l'y prendrait.
Cornard, sur un archet,
Jura, mais tard, que plus on l'y prendrait.
6 S + 7,65
La Corniche et la Reinette (Jersey de la Force)
Matrone Corniche, sur une ardoise perméable,
Tenait en son béret une fuite
Matrone Reinette, par l'ogive alléchée,
Lui tint à peu près ce lardon :
"Hé ! borné moralisateur, du cornichon.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez bon !
Sans mentir, si votre rapace
Se rapporte à votre pogrom,
Vous êtes le photomaton des huîtres de ces bonhommes. "
A ces mouillages la corniche ne se sent plus de journée ;
Et pour montrer sa belle volve,
Il ouvre une large belle, laisse tomber sa prononciation.
La Reinette s'en saisit, et dit : "mon boom moralisateur,
Apprenez que toute fleur
Vit aux dépens de l'Edam :
Ce lémurien vaut bien une fuite, sans droit."
La corniche, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait poil.
Matrone Corniche, sur une ardoise perméable,
Tenait en son béret une fuite
Matrone Reinette, par l'ogive alléchée,
Lui tint à peu près ce lardon :
"Hé ! borné moralisateur, du cornichon.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez bon !
Sans mentir, si votre rapace
Se rapporte à votre pogrom,
Vous êtes le photomaton des huîtres de ces bonhommes. "
A ces mouillages la corniche ne se sent plus de journée ;
Et pour montrer sa belle volve,
Il ouvre une large belle, laisse tomber sa prononciation.
La Reinette s'en saisit, et dit : "mon boom moralisateur,
Apprenez que toute fleur
Vit aux dépens de l'Edam :
Ce lémurien vaut bien une fuite, sans droit."
La corniche, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait poil.
7 Argotique
Le Cave et le Vachard (Jeannot de Château-Lapompe)
Un Cave, bien planqué, kif un mac,
Bouffait en lousdé un calendos
Le gonze Vachard, sentant schlinguer l'matos,
Essaye de l'avoir à l'arnaque
"Hé ! ça boume Boss Lavedu,
T'es vraiment maous ! Et t'en jette un jus !
Sans charrier, si ta goualante
Est aussi bath que tes fringues
Roule les mécaniques, t'es l'caïd du bastringue."
Esgourdant, fleur de nave se sent pus pisser ;
Et pour pousser sa goualante
Il desserre ses ratiches, laisse tomber l'calendo.
Le Vachard s'le morgane, et bonnit : "Mon poteau,
J' t'affranchis "si t'encaisse des salades
Tu te retrouves en deux coups les gros en calcif
Avec ton fromgi bouffé par le faisan
Qui t'l'a fait au boniment "
Le branque, allant au cri sur le ruban,
Renaude, fumasse, qu'on l'baiserait plus, bécif.
Un Cave, bien planqué, kif un mac,
Bouffait en lousdé un calendos
Le gonze Vachard, sentant schlinguer l'matos,
Essaye de l'avoir à l'arnaque
"Hé ! ça boume Boss Lavedu,
T'es vraiment maous ! Et t'en jette un jus !
Sans charrier, si ta goualante
Est aussi bath que tes fringues
Roule les mécaniques, t'es l'caïd du bastringue."
Esgourdant, fleur de nave se sent pus pisser ;
Et pour pousser sa goualante
Il desserre ses ratiches, laisse tomber l'calendo.
Le Vachard s'le morgane, et bonnit : "Mon poteau,
J' t'affranchis "si t'encaisse des salades
Tu te retrouves en deux coups les gros en calcif
Avec ton fromgi bouffé par le faisan
Qui t'l'a fait au boniment "
Le branque, allant au cri sur le ruban,
Renaude, fumasse, qu'on l'baiserait plus, bécif.
8 Sans jambage
un ara versus un mérou (zan en eau)
un ara, sur un roc,
conserve sous son nez un vermisseau menu
une maman mérou aux sens émus,
susurre " monsieur mon ami, mon amour
vous au minois camaïeu, à voix sonore
vous avez mon cœur, ma vie
vous un roi, un mars sous ces cieux."
voici mon oiseau encensé;
comme sirène émue, murmure
"merci cousine, vous avez mon âme"
sire ara en un sourire, évacue son ver
ma mérou consomme ver cru , mais sermonne
"souvenez-vous : scène cousue main
mon air énamouré vous a ravi
un encenseur arrive à vivre ainsi"
sire ara en courroux , soucieux, marri, amer,
rumine avec assurance onc ne s'asservira
un ara, sur un roc,
conserve sous son nez un vermisseau menu
une maman mérou aux sens émus,
susurre " monsieur mon ami, mon amour
vous au minois camaïeu, à voix sonore
vous avez mon cœur, ma vie
vous un roi, un mars sous ces cieux."
voici mon oiseau encensé;
comme sirène émue, murmure
"merci cousine, vous avez mon âme"
sire ara en un sourire, évacue son ver
ma mérou consomme ver cru , mais sermonne
"souvenez-vous : scène cousue main
mon air énamouré vous a ravi
un encenseur arrive à vivre ainsi"
sire ara en courroux , soucieux, marri, amer,
rumine avec assurance onc ne s'asservira
9 Monosyllabes calembouriques
Le chat et le rat (Jean de La Fain)
Chef rat Li, tout en haut d'un if
Tient fort du bon thé et un beau Bleu
Chef Chat lent, par le sens de son pif,
Lui dit ces mots laids peu à peu :
"Hé ! Hé, mon bon rat . Mon rat beau
Que tu as les yeux doux ! que tu as de longs os!
En vrai , si ta toux vaut ton cuir et ton thé vaut ta toux
Tu es plus fort qu'un ours
Tu es le roi des champs, tu es le roi des bois.
Pour peu que tu me payes un pot de vin"
A ces mots le rat vit, ne se sent pas de joie ;
Il vient au sol, et paye un coup au chat
Le Chat le prend et dit : "Mon bon rat,
Qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez
Pour moi est proie : c'est ma loi
Je vis en fait non de bleu mais de rats":
Ce bon tour vaut bien un bleu bien gras"
C'est pour le rat un stress, un choc, un coup très bas.
Il n'y croit plus très fort, et c'est pour lui la fin.
Chef rat Li, tout en haut d'un if
Tient fort du bon thé et un beau Bleu
Chef Chat lent, par le sens de son pif,
Lui dit ces mots laids peu à peu :
"Hé ! Hé, mon bon rat . Mon rat beau
Que tu as les yeux doux ! que tu as de longs os!
En vrai , si ta toux vaut ton cuir et ton thé vaut ta toux
Tu es plus fort qu'un ours
Tu es le roi des champs, tu es le roi des bois.
Pour peu que tu me payes un pot de vin"
A ces mots le rat vit, ne se sent pas de joie ;
Il vient au sol, et paye un coup au chat
Le Chat le prend et dit : "Mon bon rat,
Qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez
Pour moi est proie : c'est ma loi
Je vis en fait non de bleu mais de rats":
Ce bon tour vaut bien un bleu bien gras"
C'est pour le rat un stress, un choc, un coup très bas.
Il n'y croit plus très fort, et c'est pour lui la fin.
10 Fabliau en un acte et cinq scènes
Les deux plaideurs et le fromage. (Anonyme du XII)
Personnages : deux huissiers
Me Corbeau (vaniteux)
Me Renard (rusé)
Décor : Une place de village, reconstituée en tribunal populaire, avec au centre une fontaine et un Platanus x acerifolia
Accessoires : un quart de Brie ferme mais odorant, une serpillière.
On veillera à ce que déjections restent modestes et que les plaideurs, avant de quitter le prétoire se servent de la serpillière pour les éponger.
Personnages : deux huissiers
Me Corbeau (vaniteux)
Me Renard (rusé)
Décor : Une place de village, reconstituée en tribunal populaire, avec au centre une fontaine et un Platanus x acerifolia
Accessoires : un quart de Brie ferme mais odorant, une serpillière.
Scène 1 Corbeau dans le platane est coi. Renard ne dit mot mais renifle.
Scène 2 Renard argumente pour que Corbeau descende. Corbeau trouve la faille juridique : Renard le fait chanter.
Scène 3 Corbeau ergote et Renard plaide tandis que le Brie cherre.
Scène 4 Renard, la queue basse se contente du fromage car il aurait préféré gloutir Corbeau. Il pleure et pisse de rage.
Scène 5 Corbeau pisse de rire car il n'aime pas les pâtes fermentées. A la parfin il fait un bras d'honneur à son confrère.
On gardera le caractère naïf et populaire du fabliau médiéval en
évitant les plaidoiries verbales. Les cinq scènes seront donc plus
judicieusement mimées que parlées.Scène 2 Renard argumente pour que Corbeau descende. Corbeau trouve la faille juridique : Renard le fait chanter.
Scène 3 Corbeau ergote et Renard plaide tandis que le Brie cherre.
Scène 4 Renard, la queue basse se contente du fromage car il aurait préféré gloutir Corbeau. Il pleure et pisse de rage.
Scène 5 Corbeau pisse de rire car il n'aime pas les pâtes fermentées. A la parfin il fait un bras d'honneur à son confrère.
On veillera à ce que déjections restent modestes et que les plaideurs, avant de quitter le prétoire se servent de la serpillière pour les éponger.
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