For Scandinavia: read Sweden
The young prince/the only king: Gustavus III
Betica: Spain
Tyrians (Carthaginians): Castilians
Atlantis: The Americas
Gauls: French
Palestinians: Sephardite Jews
Druids: Catholic Church
Seeker Druids: Inquisition
strung beads at the Betics' girdles: rosaries
aged King of Betica: Charles III (Carlos Tercero), of House Bourbon
The Old Man of the Seven Hills: the Pope (yes, the Catholic Pope)
Gaul: France
Vascons: Basque people
Gaul: France
Vascons: Basque people
Scandinavia (Sweden) is portrayed in a positive light:
Ici, en Scandinavie, la royauté et la liberté subsistaient ensemble par un accord qui paraît impossible dans d’autres États ; les agriculteurs avaient part à la législation, aussi bien que les grands du royaume ; et un jeune prince donnait les plus grandes espérances d’être digne de commander à une nation libre. Là c’était quelque chose de plus étrange : le seul roi qui fût despotique de droit sur la terre par un contrat formel avec son peuple était en même temps le plus jeune et le plus juste des rois.
In this place, in Scandinavia, monarchy and liberty were subsisting together in a manner thought incompatible in other states; the laborers of the ground shared in the legislature with the grandees of the realm. In the same place there was what was still more extraordinary; a prince equally remarkable for his extreme youth and uprightness, who possessed a sovereign authority over his country, acquired by a solemn contract with his people.
From Scandinavia (Sweden) we go south to Betica (Spain): notice the contrast and the parallels between history of Betica and Spanish history, the hostess being a "beata", as well as the Leyenda Negra. Carlos Tercero, "con aire insigne", and a host of euskaldunas also appear:
La province arrosée du Bétis. Il ne s’était pas écoulé plus de douze mille années depuis que ce pays avait été découvert par les Tyriens, vers le même temps qu’ils firent la découverte de la grande île Atlantique, submergé quelques siècles après. Les Tyriens cultivèrent la Bétique, que les naturels du pays laissaient en friche, prétendant qu’ils ne devaient se mêler de rien, et que c’était aux Gaulois leurs voisins à venir cultiver leurs terres. Les Tyriens avaient amené avec eux des Palestins, qui, dès ce temps-là, couraient dans tous les climats, pour peu qu’il y eût de l’argent à gagner. Ces Palestins, en prêtant sur gages à cinquante pour cent, avaient attiré à eux presque toutes les richesses du pays. Cela fit croire aux peuples de la Bétique que les Palestins étaient sorciers ; et tous ceux qui étaient accusés de magie étaient brûlés sans miséricorde par une compagnie de druides qu’on appelait les rechercheurs, ou les anthropokaies. Ces prêtres les revêtaient d’abord d’un habit de masque, s’emparaient de leurs biens, et récitaient dévotement les propres prières des Palestins tandis qu’on les cuisait à petit feu por el amor de Dios.
L’hôtesse était fort dévote, et son mari, non moins dévot, était familier, c’est-à-dire espion des druides rechercheurs anthropokaies ; il ne manqua pas de les avertir qu’il avait dans sa maison une sorcière et deux Palestins qui faisaient un pacte avec le diable. Les rechercheurs, apprenant que la dame avait une prodigieuse quantité de diamants, la jugèrent incontinent sorcière ; ils attendirent la nuit pour enfermer les deux cents cavaliers et les licornes, qui dormaient dans de vastes écuries, car les rechercheurs sont poltrons.
Dans Sevilla : quinze cents alguazils gardaient les portes de l’enclos où les deux cents prisonniers étaient renfermés sans avoir à manger ; tout était préparé pour le sacrifice qu’on allait faire d'eux.
Le grand anthropokaie, entouré de ses petits anthropokaies, était déjà sur son tribunal sacré ; une foule de Sévillois portant des grains enfilés à leurs ceintures joignaient les deux mains sans dire un mot, et l’on amenait les deux dames, et les deux Palestins, les mains liées derrière le dos et vêtus d’un habit de masque.
Il n’eut pas de peine à renverser les alguazils, les familiers, les prêtres anthropokaies ; chaque licorne en perçait des douzaines à la fois.
Le peuple fuyait en manteau noir et en fraise sale, toujours tenant à la main ses grains bénits por el amor de Dios.
sur le bûcher qui était préparé à quarante pas ; il y jeta aussi les autres petits rechercheurs l’un après l’autre.
tandis que les rebelles entassaient dans le bûcher les corps de tous les anthropokaies, et que les flammes s’élevaient juqu’aux nues... Un vieux monarque, la couronne en tête, s’avançait sur un char traîné par huit mules attelées avec des cordes : cent autres chars suivaient. Ils étaient accompagnés de graves personnages en manteau noir et en fraise, montés sur de très-beaux chevaux ; une multitude de gens à pied suivait en cheveux gras et en silence.
Dès que le roi l’aperçut, il ôta sa couronne, descendit de son char, embrassa son étrier, et lui dit : « Homme envoyé de Dieu, vous êtes le vengeur du genre humain, le libérateur de ma patrie, mon protecteur. Ces monstres sacrés dont vous avez purgé la terre étaient mes maîtres au nom du vieux des sept montagnes ; j’étais forcé de souffrir leur puissance criminelle. Mon peuple m’aurait abandonné si j’avais voulu seulement modérer leurs abominables atrocités. D’aujourd’hui je respire, je règne, et je vous le dois. »
Les deux Palestins, banquiers de la cour, encore prosternés à terre de frayeur et de reconnaissance, se relevèrent, et la troupe des licornes suivit le roi de la Bétique dans son palais.
Comme la dignité du roi d’un peuple grave exigeait que ses mules allassent au petit pas...
On dîna au palais, et on y fit assez mauvaise chère. Les cuisiniers de la Bétique étaient les plus mauvais de l’Europe ; Amazon conseilla d’en faire venir des Gaules. Les musiciens du roi exécutèrent pendant le repas cet air célèbre qu’on appela dans la suite des siècles les Folies d’Espagne. Après le repas on parla d’affaires.
Le roi de la Bétique sentit le sublime du pourquoi non ; mais il crut que le sublime seul ne suffisait pas contre des armées innombrables.
«Je puis vous aider de deux mille hommes très-sobres et très-braves ; il ne tiendra qu’à vous d’en engager autant chez les peuples qui demeurent, ou plutôt qui sautent au pied des Pyrénées, et qu’on appelle Vasques ou Vascons. Envoyez un de vos guerriers sur une licorne avec quelques diamants : il n’y a point de Vascon qui ne quitte le castel, c’est-à-dire la chaumière de son père, pour vous servir. Ils sont infatigables, courageux et plaisants ; vous en serez très-satisfait. En attendant qu’ils soient arrivés, nous vous donnerons des fêtes, et nous vous préparerons des vaisseaux. Je ne puis trop reconnaître le service que vous m’avez rendu. »
Bientôt une troupe fière et joyeuse de Vascons arriva en dansant un tambourin ; l’autre troupe fière et sérieuse de Bétiquois était prête. Le vieux roi tanné embrassa tendrement les deux amants ; il fit charger leurs vaisseaux d’armes, de lits, de jeux d’échecs, d’habits noirs, de golilles, d’oignons, de moutons, de poules, de farine, et de beaucoup d’ail, en leur souhaitant une heureuse traversée, un amour constant et des victoires.
The province watered by the Betis. The Tyrians discovered this country about twelve thousand years ago, about the time they discovered the great Atlantic Isle, inundated so many centuries after. The Tyrians cultivated Betica, which the natives of the country had never done, being of opinion that it was not their place to meddle with anything, and that their neighbors, the Gauls, should come and reap their harvests. The Tyrians had brought with them some Palestines, or Jews, who, from that time, have wandered through every clime where money was to be gained. The Palestines, by extraordinary usury, at fifty per cent., had possessed themselves of almost all the riches of the country. This made the people of Betica imagine the Palestines were sorcerers; and all those who were accused of witchcraft were burnt, without mercy, by a company of Druids, who were called the Inquisitors, or the Anthropokaies. These priests immediately put their victims in a masquerade habit, seized upon their effects, and devoutly repeated the Palestines' own prayers, whilst burning them by a slow fire, por el amor de Dios.
The hostess was a great devotee, and her husband, who was no less religious, was a Familiar: that is to say, a spy of the Druid Inquisitors or Anthropokaies.
He failed not to inform them, that in his house was a sorceress and two Palestines, who were entering into a compact with the devil. The Inquisitors having learned that the lady possessed a large quantity of diamonds, swore point blank that she was a sorceress. They waited till night to imprison the two hundred cavaliers and the unicorns, (which slept in very extensive stables), for the Inquisitors are cowards.
Fifteen hundred Alguazils guarded the gates of the inclosure in which the two hundred prisoners and their unicorns were shut up, without being allowed anything to eat. Preparations were already made for sacrificing them, the ladies, and the two rich Palestines.
The high Anthropokaie, surrounded by his subaltern Anthropokaies, was already seated upon his sacred tribunal. A crowd of Sevillians, wearing strung beads at their girdles, joined their two hands, without uttering a syllable, when the beautiful princess, her maid, and the two Palestines were brought forth, with their hands tied behind their backs and dressed in masquerade habits.
He had no difficulty in overthrowing the Alguazils, the Familiars, or the priests called Anthropokaies. Each unicorn pierced dozens at a time. The people in black cloaks and dirty frize ran away, always keeping fast hold of their blest beads, por el amor de Dios.
Amazon collared the high Inquisitor upon his tribunal, and threw him upon the pile, which was prepared about forty paces distant; and he also cast upon it the other Inquisitors, one after the other.
Whilst the rebels cast upon the pile the bodies of all the Anthropokaies, and the flames ascended to the clouds, they saw an army that approached the execution stand at a distance. An aged monarch, with a crown upon his head, advanced upon a car drawn by eight mules harnessed with ropes. An hundred other cars followed. They were accompanied by grave looking men in black cloaks or frize, mounted upon very fine horses. A multitude of people, with greasy hair, followed silently on foot.
As soon as the king perceived him, he took off his crown, alighted from his car, and embraced Amazon's stirrup, saying to him: "Man sent by the gods, you are the avenger of humankind, the deliverer of my country. These sacred monsters, of which you have purged the earth, were my masters, in the name of the Old Man of the Seven Mountains. I was forced to submit to their criminal power. My people would have deserted me, if I had only been inclined to moderate their abominable crimes. From this moment I breathe, I reign, and am indebted to you for it."
The two Palestine bankers, who still remained prostrate on the ground through fear and terror, now raised their heads. The troop of unicorns followed the king of Betica into his palace.
As the dignity of a king who reigned over a people of characteristic brevity, required that his mules should go at a very slow pace...
They dined at the palace, but had a very indifferent repast. The cooks of Betica were the worst in Europe. Amazon advised the king to send for some from Gaul. The king's musicians performed, during the repast, that celebrated air which has since been called the Follies of Spain. After dinner, matters of business came upon the carpet.
The king of Betica felt the force of this sublime question, "Why not?" but he imagined sublimity alone was not sufficient against innumerable armies."I can assist you with two thousand sober, brave men; and it will depend upon yourself to engage as many more of the people who reside, or rather skip, about the foot of the Pyrenees, and who are called Vasques or Vascons. Send one of your warriors upon an unicorn, with a few diamonds. There is not a Vascon that will not quit the castle, that is, the thatched cottage of his father, to serve you. They are indefatigable, courageous, and agreeable; and whilst you wait their arrival, we will give you festivals, and prepare your ships. I cannot too much acknowledge the service you have done me."
A troop of proud, joyous Vascons soon arrived, dancing a tambourin. The haughty and grave Betican troops were now ready. The old sun-burnt king tenderly embraced the two lovers. He sent great quantities of arms, beds, chests, boards, black clothes, onions, sheep, fowls, flour, and particularly garlic, on board the ships, and wished them a happy voyage, invariable love, and many victories.
So where do my sympathies lie? Scandinavia or Betica? The North or Dorne? My father's country or my mother's? I have one foot in each land, to be earnest:
Un búcaro latino, un noble vaso griego
recibirá el regalo del país de la nieve.
Que a los reinos boreales el patrio viento lleve
otra rosa de sangre y de luz españolas;
pues sobre la sublime hermandad de las olas,
al brotar tu palabra, un saludo le envía
al sol de medianoche el sol de Mediodía.
Si Segismundo siente pesar, Hamlet se inquieta.
El Norte ama las palmas; y se junta el poeta
del fiord con el del carmen, porque el mismo oriflama
es de azur. Su divina cornucopia derrama
sobre el polo y el trópico la Paz; y el orbe gira
en un ritmo uniforme por una propia lira:
el Amor. Allá surge Sigurd que al Cid se aúna,
cerca de Dulcinea brilla el rayo de luna,
y la musa de Bécquer del ensueño es esclava
bajo un celeste palio de luz escandinava.
Ack, tvenne världar bo här i mitt bröst
spanskt, det går aldrig ur blodet
Spansk är min stämma, min klingande röst,
men när min visor kom till...
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