miércoles, 11 de diciembre de 2013

SCHWEDENTRANK

To be honest, Swedes have also had their dark side, though it rarely surfaces.
On the 6th of November 1632 (as you Swedes, Germans and/or blog readers know) the great Gustavus Adolphus lost his life on the blood-stained and foggy battlefield of Lützen.
The Swedish Army changed drastically, as defeat followed after defeat, for its guiding star had been put out.
Axel Oxenstierna, Chancellor and Regent of the Realm, was more of a statesman than of a commander. He even struck deals with Wallenstein himself to overthrow the German Empire and put an end to the war... just to put an end to decades of armed conflict. Yet the officers saw him as an opportunistic and weak-willed turncoat.
Mutinies broke out within the officer class, as subalterns were denied their pay and refused to switch over to Wallensten's ranks. Rebel officers deserted or were executed. Not only enemy prisoners, but even civilians were tortured by the Swedish military.
And the Swedes even created (or resurrected) revolutionary torture methods, some of which were as outré as they were effective. Other nations soon adopted the Oxenstierna Regency methods as enthusiastically as they had adopted Gustavus Adolphus's tactics and strategies.
The Spanish Inquisition's rack and rat methods (among others) became as obsolete as Tilly's tercios at Breitenfeld: Swedish innovation had just replaced Spanish tradition in another field of human smiting after warfare.
Nowadays, Schwedentrank may seem a rather uncanny punishment, but in the olden days it was dreaded by nobles and commoners alike.
"What is Schwedentrank?" I may hear some readers wonder...
French author Léon Gozlan gives an account of a Schwedentrank victim (Don't try this at home with your annoying relatives, in-laws, Maths teachers, superiors at work and other people on your blacklist!).
The governor of a chateau in the Alps, sometime across the eighteenth century, witnesses its fall and is taken prisoner by the new enemy garrison. To subjugate him, he is subject to as notorious a treatment as Schwedentrank, due to his physical constitution ostensibly the ideal punishment (French text ahead):

C'était un homme maigre, sec, grand et droit; si 
maigre et si sec, qu'il était presque transparent. Ses longs 
cheveux gris, ses longs bras d'orang-outan, ses longues 
jambes, son long cou, ses longues mains, lui donnaient
l'air d'une araignée colossale. Son costume, entièrement 
noir, contribuait beaucoup à cette ressemblance. Il n'était 
ni sot ni ignorant, il éût seulement privé de volonté. Il
savait suffisemment pour enseigner, mais on n'exigeait 
pas qu'il enseignât. A cette époque déjà loin de nous, les 
gentilshommes n'étaient pas tenus de briller par l'instruc- 
tion. L'usage les autorisait & se passer de toutes ces 
sciences qu'ils ont acquises depuis, et dans lesquelles 
beaucoup d'entre eux se sont fait une grande célébrité. 

Il achevait sa réflexion, lorsqu'un soldat entra, et lui 
dit, le sabre à la main : -- Goûte cette eau !
— Oui, mon ami, répondit le gouverneur en remplissant un 
verre qu'il vida d'un seul trait, quoique l'eau ne 
fût pas sa boisson favorite. 
— C'est bien, dit le soldat,  qui se retira en fermant la 
porte sur le gouverneur. 

" Qu' attendent-ils encore de moi, pensa le gouverneur, 
puisque l'épreuve est faite ? Pourquoi me laisser ici?... 
c'est sans doute par erreur... " 
Un second soldat paraît. 
-- Goûte cette eau ! s'écria-t-il en brandissant une lance 
sur la tète du gouverneur. 
— Mais j'ai déjà bu... 
— Goûte cette eau ! te dis-je. 
Le gouverneur ne résiste pas à un ordre si poliment 
exprimé; il boit un second verre d'eau. 
-- A merveille! a fût le soldat, qui s'en va comme le pré- 
mier, après avoir eu soin de fermer la porte de la cave. 

" Qu'est-ce à dire?" murmure le gouverneur; "celui-ci 
aussi m'enferme! Quand m'en irai-je donc?"
Un troisième soldat survient, armé d'un pistolet. 
Même ordre impératif. 
-- Goûte cette eau! 
— Mais infailliblement j'étoufferai, si cela continue. 
— Veux-tu y goûter!?
Le gouverneur Infailliblemsnt avala avec mille gri- 
maces et mille contorsions le troisième verre d'eau. 
Cette eau était horriblement glacée. 

Arrive un quatrième, arrive un cinquième, un 
sixième, arrive un douzième soldat!

Douze verres d'eau ont déjà passé par le gosier et 
clapotent dans l'estomac de l'infortuné gouverneur. 
Il n'en peut plus; il souffle, 
son ventre est tendu et rond comme un ballon. 
Pourtant il faut qu'il boive encore! Il le faut! 
Toujours ce même commandement gronde à ses oreilles 
entre des piques de fer, des bâtons rugueux, des épées et 
des mousquets gorgés de balles. 

-- Goûte cette eau ! ou bien... mille morts ! 

Enfin, au dis-huitième verre, écrasé par cet excès d'eau 
froide, le gouverneur tombe par terre, à la joyeuse et 
brutale satisfaction des soldats qui l'avaient abreuvé. 
Nous saurons plus tard s'il en mourut. 

Luckily, he survives. He is alive and kicking and back where he should be at the happy ending, as the enemy has been routed. But not before switching sides upon coming to: the enemy leader threatened him with death by strangulation if he didn't change loyalties, and as long as he didn't betray his new master. Having nowhere to go, the thwarted governor becomes the usurper's orderly and blackboot. 
But then he realizes what he had done and surprises the readers by turning coat for the second time, after realizing how they have used him, as a plaything due to his lack of willpower!
And he lives to a ripe old age, beside that!


Now is fresh fruit not good 'nough for you, lads? Schwedentrank is far worse!

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